Le 07 Août

Quittant Rundu ...

 

Ce matin nous étions retournés à Rundu  pour y faire quelques courses et y refaire le plein, bien que nous l' ayons déjà fait hier : mais vu le nombre de kilomètres parcourus, nous avions pas mal consommé (nous avions pour habitude d' effectuer un complément de carburant

au plus tôt, dès lors que le second réservoir avait été entamé) . Rundu  se situe à l' entrée du couloir de Caprivi . Relativement moderne,

elle propose tous les services propres à une grande ville ; elle constitue un lieu idéal où se ravitailler .

Nous quittions la ville empruntant la B8 . Il y régnait une ambiance assez similaire découverte la veille le long de la route : nous y retrouvions

un habitat traditionnel plutôt dense,réparti de part et d' autre du cordon de bitume où filaient des véhicules lancés à trop vive allure . Personnellement nous y évoluions beaucoup plus prudemment, rendant l' amical salut de la main que ne manquaient pas de nous adresser

les enfants se rendant à l' école . Nous atteignions finalement la région de Bagani, bien plus tôt que nous l' avions prévu .

 

La réserve Mahengo

 

Du coup, nous nous rendions directement au Mahango Game Park, dont nous n' avions prévu faire la visite que le lendemain .

Il s' agit d' une petite réserve animalière où nous souhaitions faire un game-drive (itinéraire repéré sur la carte ci-dessous) .

Arrivés par l' "Entrance Gate" (repérée par le point rouge) nous avons immédiatement bifurqué à gauche sur la piste longeant

au plus près les rives du fleuve Okavango  (itinéraire violet) . (Possibilité d' agrandir la carte en un simple clic) .


Nous avons pris beaucoup de plaisir à parcourir cette petite réserve

s' étendant principalement sur les berges du fleuve Okavango .

Elle propose des paysages diversifiés faits tantôt de vastes plaines de savanes,

de zones boisées, de zones humides aux abords immédiat du fleuve ...

une alternance s' opérant dans une ambiance assez harmonieuse .

Nous y découvrions également, quelques beaux spécimens de baobabs

assez gigantesques ...


 

La piste longeant le fleuve est également celle sur laquelle nous avons eu la chance d' observer le plus grand nombre d' animaux parmi les espèces ailleurs déjà rencontrées : des koudous, des impalas, des antilopes aquatiques, des zèbres, des phacochères, des girafes ...

Mais aussi quelques unes que nous n' avions pu qu' uniquement observer à Caprivi, telles l' antilope cheval, le guib d' eau, le guib harnaché ...

Nous avons également pu y apercevoir, un peu plus au loin, trempant dans l' eau du fleuve, nos premiers hippopotames . Cette réserve

présente en outre l' avantage de n' accueillir que très peu de visiteurs : le temps de notre visite, nous ne semblions partager l' espace

qu' avec les seuls animaux sauvages la fréquentant .

 

 

Nous nous sommes longuement amusés du spectacle que nous offrait un petit groupe d' éléphants barbotant dans l' eau du fleuve .

Nous avons eu l' occasion de mieux les observer encore, lorsque ceux-ci ont regagné la piste, venant presque frôler la carrosserie

de notre véhicule .

 



Nous empruntions ensuite les 20 km de pistes réservées exclusivement

aux véhicules de type 4 X 4 (itinéraire repéré en vert sur la carte) .

Nous n' y avons pas vu beaucoup d' animaux, si ce n' ont été quelques babouins et autres espèces de singes, ainsi que de manière assez fugitive, un éléphant de bonne taille traversant la piste .

Celle-ci mènait à Sindwarangwere, le point d' eau de la réserve où nous pouvions observer quelques zèbres et quelques impalas y paissant.



 

Pour le retour (itinéraire bleu sur la carte), nous décidions de reprendre la piste longeant l' Okavango  tant nous l' avions appréciée .

Désormais quasi-désinhibés en présence d' éléphants, nous osions nous en approcher au plus près (mais pas trop tout de même !) .


 

 

De retour sur les rives du fleuve, nous y observions à nouveau plusieurs hippopotames ... Gueules grandes ouvertes, ils émettaient de terribles

grognements ayant de quoi vraiment impressionner !

 

Puis, nous nous sommes dirigés vers les barrières délimitant l' accès

de la réserve (la même porte par laquelle nous y avions pénétrés) .

Sur le bord de la route, nous avons acheté un peu de bois pour alimenter

le braai  de ce soir ... Il était temps de regagner le Nunda Lodge  où nous

avions réservé un emplacement sur son aire de camping .

 


Le Nunda Lodge

 

Il existe plusieurs lodges proches de la réserve ; ils semblent tous répondre aux mêmes caractéristiques : un petit coin bien sympa

possédant une agréable terrasse depuis laquelle il est possible d' admirer le coucher de soleil sur l' Okavango .

Ainsi, le Nunda Lodge  bénéficiait-il d' une situation privilégiée au bord de l' eau ; nous y avons par ailleurs été accueillis avec une grande convivialité . Dans cette partie de la Namibie, refusant l' heure d' hiver namibienne, les populations locales ont adopté celle des autres pays

d' Afrique australe ... Nous ajustions nos montres  en conséquence .

Au cours de la soirée, nous percevions un grognement rauque ; assez caractéristique, il témoignait de la présence rapprochée

d' hippopotames ... Nous nous précipitions vers les bords du fleuve, sans que nous n' en apercevions pour autant .

 

 

Les emplacements camping étaient spacieux, bien délimités les uns par rapport autres, équipés de braai, d' eau et d' électricité .

Les sanitaires en commun étaient plutôt confortables quoique nous les pensions en nombre insuffisant dès lors que le camping pouvait

afficher "complet" (il l' était la nuit où nous y séjournions)  .

Au cours du repas, un serpent s' est détaché de l' arbre sous lequel nous mangions, se répandant sur le sol à moins d' un mètre de la table

où se dressait notre dîner . Consultant notre petit guide animalier, nous constations qu' il s' agissait d' une espèce très dangereuse ...

Brrr ! Autant dire que cet intrus était parvenu à perturber le bon déroulement de notre dîner !

 


Le 08 Août

Autour de Bagani

 

Dans les environs de Bagani,  il était également possible de visiter le site de Popa Falls  : des petits rapides situés sur le fleuve Okavango .

Leur accès se situe à mi-chemin entre la réserve de Mahango  et Bagani, et nécessite un permis d' entrée . Alors que nous passions devant

leur entrée, nous décidions cependant de ne pas nous y rendre : les échos que nous en avions des voyageurs s' y étant rendus étaient très mitigés les concernant . Nous avions également envisagé une nouvelle visite de la réserve de Mahango aujourd' hui . Petite, nous l' avions arpentée de long en large la veille ; aussi, quittions-nous rapidement Bagani ce matin là, après que nous y découvrions ses nombreuses habitations traditionnels et assez typiques de la région, bordant la rive droite de l' Okavango .

 

La bande de Caprivi

 

A la sortie de Bagani, nous franchissions un pont afin de regagner la rive gauche de l' Okavango . Nous y retrouvions la B8, et rapidement, un premier poste de contrôle délimitant l' accès au Parc National de Bwabwata  . Le parc occupe toute la partie la plus étroite de cette langue de terre namibienne boisée, coincée entre Angola et Botswana : la bande de Caprivi . Les paysages abordés depuis cette large route goudronnée et rectiligne, bordée d' éparses huttes traditionnelles, ne présente que peu d' intérêt . La signalisation en place évoque la présence d' éléphants ... nous n' en verrions cependant pas . La sortie du parc, contrôlée elle aussi par un poste, se situe à Kongola ... nous y marquions une brève étape .

 

Kongola

 

Nous y visitions ses Craft Shops, des magasins d' artisanat local bénéficiant d' une bonne réputation  . Nous n' y faisions cependant pas d' achat ... nous n' avons pas pour habitude de ramener de souvenirs de nos voyages, mais nous apprécions néanmoins, toujours y jeter un petit coup

d' œil . Puis nous empruntions sur plusieurs kilomètres la D3511, une piste sablonneuse . Nous souhaitions visiter le village traditionnel

de Lizauli,  indiqué par notre guide papier et notre carte : selon toute vraisemblance, il devait se situait par là !

 

 

Nous allions dépasser plusieurs de ces charmants petits villages entourés de palissades de bois abritant une poignée de ces cabanes .

Une fois encore, nous étions surpris par l' état général de propreté aux abords de ces habitats traditionnels . Nous ne trouvions pas la

moindre indication évoquant le village de Lizauli   que nous cherchions . Peut-être fallait-il passer par l' intermédiaire d' une structure

d' hébergement pour en effectuer la visite ?! Nous ne le saurions pas ?!

Nous appréciions la beauté des décors qui encadraient cette piste poussiéreuse longeant la rivière Kwando . Nous y assistions par ailleurs,

à de belles scènes issues de la vie quotidienne : nous y croisions de nombreux écoliers (avec lesquels nous ne manquions pas d' échanger

un salut amical) ; des hommes et des femmes charriant de l' eau ou du bois , ou bien encore escortant des troupeaux ...

Si nous avions disposé de plus de temps, nous serions volontiers rester séjourner un jour ou deux dans cette partie de la bande de Caprivi .

Nous aurions également pu suivre cette piste permettant par un grand détour, de rejoindre Katima Mulilo  ... nous l' envisagions, mais estimions ne pas en avoir le temps .

 

 

Initialement, il avait été prévu que nous passerions la nuit à Kongola . N' ayant pas effectué les visites prévues aujourd' hui

(celles de la réserve de Mahango, de Popa Falls  et désormais, celle de Lizauli), nous décidions de nous rapprocher au plus près

de la frontière botswanaise : une alternative qui nous permettrait d' atteindre Kasane (Botswana) plus tôt que nous ne l' avions

prévu et ainsi d' y prolonger un peu la durée de notre séjour : nous avions envisagé y faire pas mal d' activités !

Nous effectuions une courte halte dans la ville de Katima Mulilo ... Nous avons apprécié  son petit marché de produits locaux se

tenant sur la place centrale : il semble être un lieu de rassemblement et d' échange pour les habitants venus de toute la région .

Nous n' y effectuions cependant pas trop d' achat, car dès le lendemain, nous devrions franchir le poste frontière du Botswana 

et se soumettre à l' épreuve du barrage sanitaire !

 

Salambala

 

Nous roulions encore une cinquantaine de kilomètres en direction du Sud lorsque nous atteignions le Salambala Campsite .

Nous en effectuions les derniers sur une longue piste étroite et par endroits très accidentée ; si bien que nous avions du mal à nous figurer

ce sur quoi elle allait finalement déboucher ! Nul ne sentait fréquenté le camping communautaire de Sambala, il  nous semblait avoir été

déserté déjà depuis quelque temps . Nous envisagions le quitter, lorsque deux hommes sortis de nulle part, étaient venus à notre rencontre .

Le camp dispose uniquement de quatre superbes et vastes emplacements, tous équipés de son robinet d' eau, de sa cuisine couverte, de son braai, de ses toilettes et de ses douches chaudes . Sur le registre complété à la réception, il nous a semblé que nous y étions les premiers visiteurs depuis le mois de Janvier ! Nous y avons bénéficié d' un accueil assez exceptionnel .

 

 

Les hommes nous ayant accueillis nous fournissait un impressionnant stock de bois pour alimenter notre braai qu' ils se sont personnellement chargé d' allumer . Ils embrasaient par ailleurs le feu sous l' ancienne bouteille de gaz où transitait désormais l' eau alimentant notre douche : certainement un des plus ingénieux donkey que nous avions vu . Nous étions, visiblement depuis longtemps, les seuls à fréquenter

l' établissement ... son personnel nous bichonnait . Nous avons éprouvé un gros, gros coup de cœur pour cette toute petite structure ...

et paradoxalement il avait été le camping le moins cher, fréquenté au cours de notre séjour !

 

 

Nous repérions sur notre emplacement de très nombreuses empreintes témoignant du passage de nombreux animaux .

Les plus profondes, ainsi que les énormes bouses que nous découvrions, étaient suffisamment caractéristiques pour que nous

soupçonnions la présence d' éléphants . Décelant nos craintes, nos hôtes nous assuraient qu' ils n' en avaient plus vus depuis plusieurs jours .

Les animaux ont effectivement pour habitude, de traverser le camp afin de s' abreuver au joli point d' eau naturel situé juste derrière notre emplacement . Nous y avons personnellement observés des impalas, des phacochères et des koudous .

 


Afin de goûter à la tranquillité du bush africain, le Salambala Campsite  est vraiment un établissement à privilégier .

Nous nous y sommes personnellement, particulièrement bien sentis .



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